BEAULIEU-LES-LOCHES (37)

(Indre et Loire)

Présentation


A 1 km au sud de Loches et 40 km de Tours, Situé dans un écrin de verdure, Beaulieu-lès-Loches possède un passé riche d'histoire.

Antique « Belli Locus », la ville fut construite autour de l’Abbaye fondée en 1007 par Foulques Nerra, Comte d’Anjou.
Vieille cité monastique, elle présente de nombreux bâtiments religieux : l’église Saint-Pierre, le Prieuré, la Maison des Templiers, ainsi que des Logis du XIVème siècle, la léproserie, la Maison d’Agnès Sorel, la Maison du Pilori…

...Le Logis du Prieur, avec ses tourelles carrées et sa chaire extérieure, les Anciennes Postes du XVème siècle, la Maison dite de Justice des XVème et XVIIIème siècles, le bâtiment conventuel du XVIIIème siècle devenu Hôtel de Ville après la Révolution.

Population: 1844 bellilociennes et bellilociens.


L'église abbatiale

L’église abbatiale fut construite à partir du XIème siècle en plusieurs étapes.
Le calcaire utilisé a été transformé par le temps et est devenu rose par endroits. Les ouvertures, qui subsistent sur le mur latéral de la nef, ont été faites dès le XIème siècle. L’église est en partie démolie.
Le mur Sud fut détruit ainsi que la partie au niveau du transept. En effet la nef était autrefois deux fois plus longue. Il ne subsiste que le mur Nord de la nef, accolée au clocher.
L’église est classée Monument Historique depuis 1862. Le clocher abrite 5 cloches.

On accédait autrefois au clocher par une porte unique. Elle se situait au dessus de la deuxième rangée d’ouvertures. Un escalier en bois y montait et était abrité par un toit dont on peut voir l’emplacement triangulaire dans le mur.
Le clocher est en pierre et a pris la teinte grise des ardoises.. Il mesure 63 mètres de haut et 64 mètres avec la girouette !

La façade fut reconstruite au début du XX ème siècle, mais la pierre n’a pas vieilli de la même manière que le calcaire du bâtiment original et cette construction fut longtemps critiquée pour sa blancheur...Le chœur possède la caractéristique d’une superposition de deux bâtiments d’époque différente. On peut le remarquer à l’extérieur, en passant vers le chevet dans lequel il est possible de déambuler entre les murs de l’église romane et de l’église gothique.
En entrant dans l’église, on sera surpris par la taille de l’église sachant qu’elle atteignait le double de longueur lors de l’installation des moines. Cette église abbatiale possède des stalles utilisées par les moines lors des offices.


L'église Saint Laurent

L’église saint Laurent est de style roman Plantagenêt des XII ème et XIII ème siècles. Cette église paroissiale est édifiée à quelques mètres de l’église abbatiale.
Elle est composée de deux bâtiments accolés, de plan rectangulaire. Son clocher carré est percé, sur chaque face, d’une double baie en plein cintre, moulurée de tores tombant sur des colonnettes.
La nef se divise en deux travées, couverte de voûtes de style angevin Plantagenêt qui donne un aspect peu conventionnel.
Les clés de voûtes sont ornées de médaillons sculptés. Il est possible notamment de reconnaître le Christ en majesté.
Le chœur comprend également deux travées voûtées sur croisées d’ogive.
Deux chapelles ont été ajoutées au XVIème siècle par la famille Sauvage : on y voit les armoiries à la clé de voûte de la chapelle.


L’église Saint Pierre

L’église Saint Pierre fut probablement construite au XIII ème siècle sur un édifice plus ancien.
Une partie de l’église pourrait dater du XI ème siècle, l’amorce d’un escalier conduisait autrefois à l’ancien clocher.
En 1850, lors de la démolition de la façade, certaines parties de l’édifice furent conservées. L’ancien chevet a été sauvegardé et inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1949.
En se promenant dans les rues du bourg, vous serez agréablement surpris par la blancheur des maisons, toutes retraçant le riche passé historique de la ville. Sculptures à décoration humaine dans le coin d’une fenêtre, pans de bois à demi découverts, n’hésitez pas à flâner dans le dédale de ruelles et ouvrez les yeux !


La maison du « pilori » ou de « justice »

La maison du « pilori » ou de « justice » : Cette maison d’angle construite au XII ème siècle a été transformée au XV ème et XVI ème siècles.
Les murs de l’étage sont percés de fenêtre à meneaux. Le portail à fronton courbe a été refait au temps du Roi Soleil.
Un anneau de fer est suspendu à une sorte de potence métallique. Selon la tradition, les cadavres des individus rendus coupables et pendus par le bourreau, y étaient exposés. Cette croyance conduit à inscrire le bâtiment à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques en 1949.
Cet énigmatique appareil est en fait une « boucle borne-fief » délimitant deux juridictions.


La maison dite « d’Agnès Sorel »

La maison dite « d’Agnès Sorel »: Cette maison fut construite au milieu du XV ème siècle, dans une petite ruelle.
L’arc brisé, encore visible surmontait une porte charretière. Le blason des propriétaires des lieux était apposé sur la façade et soutenu par deux animaux héraldiques.
D’après une description précise du blason, sur un fond ocre et noir, une croix potencée et une fleur de lys, cet hôtel aurait appartenu à Agnès Sorel, maîtresse de Charles VII.


Le vieux Beaulieu Lès Loches

Au cœur du vieux Beaulieu Lès Loches, une maison à colombages du XVème siècle rappelle la ville commerciale.
Toute l’infrastructure de la maison repose sur une poutre en chêne de 15 mètres de long dont les extrémités sont ancrées dans les murs des pignons. Les fenêtres à l’étage, ne sont pas d’origine. Le rez-de-chaussée était occupé par les étals des commerçants.
Une ancienne boutique d’artisans, construite en pierre du pays, le tuffeau, avec son toit en tuiles à double pente fut habitée dès le XV ème siècle. Une large porte à deux battants donnait accès à l’atelier. Les traces de l’enseigne d’un artisan sont encore visibles.
La roue de charrette, au dessus de la porte, indique la présence d'un maréchal-ferrant.
De nombreux artisans étaient installés dans le quartier de l’église Saint Laurent : sabotiers, taillandiers, bourreliers.


L'Indre, le canal de Beaulieu

Après avoir pris sa source dans le Massif Central et parcouru quelques kilomètres dans le département du Cher, l'Indre pénètre dans le département de l'Indre puis de l'Indre-et-Loire, pour se jeter dans la Loire vers Huismes.

Le canal de Beaulieu est une dérivation de l'Indre qui alimentait, sur une distance de 2 à 3 kilomètres, une série de moulins: Moulin de l'Abbaye, moulin à Tan, moulin de l'Aumonier, moulin de Corbery... Le canal de Beaulieu date du XIVe-XVe siècle.


L’hôtel de ville

En 1700, Charles Boileau, membre de l’Académie française, est abbé de Beaulieu Lès Loches. Il décide de faire construire un nouveau bâtiment conventuel afin d’y installer certains services administratifs. La construction, de style classique, a été conservée dans son état d’origine. Vendu en 1793 en même temps que les autres biens de l’abbaye, ce bâtiment fut acquis par la municipalité l’année suivante.

La façade est flanquée de deux ailes d’équerre en tuffeau, taillé en grand appareil. L’étage est surmonté par des combles. Les fenêtres hautes sont au rez- de chaussée surmontées de voussures. Le bâtiment est classé à l’Inventaire des Monuments Historiques, ainsi que les boiseries et les voûtes intérieures.


Informations utiles

MAIRIE, Place du Maréchal Leclerc
37600 Beaulieu lès Loches

Tél : 02 47 91 94 94

Email : mairie.beaulieu37@wanadoo.fr

SITE OFFICIEL: http://www.beaulieulesloches.eu

TOURISME: Loches Touraine Châteaux de la Loire

Place de la Marne 37600 LOCHES

Tél. 02 47 91 82 82

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